Du28 août au 7 septembre 2019Initié et mis en scène par Justine Lequette« Êtes-vous heureux ? » Quatre comédiens trentenaires et la metteure en scène Justin
Saison31 - Printemps Aux alentours de 23h Chaque pas qu'Aysha faisait se répercutait sur les murs de pierre du couloir vide. Elle marchait de couloirs en coulo
JABANDONNE UNE PARTIE DE MOI QUE J'ADAPTE - Justine Lequette / Group NablaMise en scène de Justine LequetteDu 04 au 09.12.2018Au Théâtre des MartyrsInfos et
Êtes-vous heureux ? ». À partir de cette question intentionnellement naïve, Jean Rouch et Edgard Morin tissaient le canevas de Chronique d’un été, photographie estivale d’une société française en pleine mutation à l’aube des années 60.Plus d’un demi-siècle plus tard, Julie Lequette s’empare de ce film culte, dont elle reconstitue, avec ses quatre partenaires,
JABANDONNE UNE PARTIE DE MOI QUE J'ADAPTE Un projet initié et mis en scène par Justine Lequette. Ecriture collective Avec Rémi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud, Léa Romagny. Assistant à la mise en scène
Production Production Création Studio Théâtre National Wallonie-Bruxelles Coproduction Group Nabla Construction décors et costumes Ateliers du Théâtre National Wallonie-Bruxelles Projet issu de Solo Carte Blanche – E.S.A.C.T
. EVENT Portrait Scènes ABRI ou les casanieres de l’apocalypse DOM JUAN HORIZONTALE J’abandonne une partie de moi que j’adapte Juste la fin du monde LABORATOIRE POISON 2 LOOKING FOR MARIE Othello Penthésilée Pink Boys and Old Ladies Séries A double jeu » Comment faites vous avec l’amour ? Commande Portraits PORTRAITS D’AMOURs Contact Benjamin Lichou, Rémi Faure, Jules Puibaraud Jules Puibaraud, Rémy Faure Léa Romagny et Benjamin Lichou Benjamin Lichou, Rémy Faure et Léa Romagny Jules Puibaraud et Léa Romagny Léa Romagny Léa Romagny et Rémy Faure Rémi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud et Léa Romagny Léa Romagny Rémy Faure, Léa Romagny et Jules Puibaraud J'abandonne Rémi Faure, Benjamin Lichou, Jules Puibaraud et Léa Romagny Benjamin Lichou, Rémi Faure, Jules Puibaraud J’abandonne une partie de moi que j’adapte
En cette rentrée 2019, le Théâtre Denise-Pelletier nous propose la pièce J’abandonne une partie de moi que j’adapte », du 28 août au 7 septembre dans la salle Fred-Barry. Derrière ce titre quelque peu énigmatique se cache une réflexion sur le bonheur, et sur la place que tient le travail dans nos vies. Des questions existentielles qui traversent les heureux se ? J’abandonne une partie de moi que j’adapte » est une pièce belge inspirée du documentaire français Chronique d’un été » 1961 d’Edgar Morin et Jean Rouch, une œuvre phare du cinéma-vérité en Europe. Dans ce film, les cinéastes ont fait le choix de poser à des passants, ouvriers, étudiants et immigrants, des questions liées au bonheur, et notamment la suivante En quoi votre bonheur est-il lié au travail ? » Une thématique qui résonne encore 60 ans plus une partie de moi que j’adapte. Crédit Hubert AmielLe bonheur vécu hier, comme aujourd’huiLa pièce s’ouvre dans les années 60, où les comédiens incarnent des personnages témoignant de la difficulté du monde ouvrier d’alors. Dans une société en plein essor industriel, les questions d’aliénation au travail, de sens de la vie et d’engagement politique, occupent les propos des protagonistes. Même si la réalité du monde du travail s’est transformée depuis, on ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec la société hyper consommatrice que nous connaissons aujourd’ ce que fait très bien la pièce en transposant, dans une deuxième partie, ces mêmes questions en 2019. Les interrogations et la quête de sens demeurent tout aussi intenses, même si elles ont évolué. À quoi puis-je bien servir dans mon entreprise ? M’offrir le train de vie effréné de la société actuelle vaut-il réellement le coup ? Qu’a-t-on fait de nos idéaux de jeunesse arrivés à l’âge adulte ? Consommer les derniers biens à la mode mérite-t-il vraiment qu’on se tue à la tâche ?Il se dégage de ces témoignages un goût de compromis, où chacun navigue dans la vie en s’adaptant aux normes d’une société qui place le travail et le confort matériel, voire la richesse, comme des valeurs fondamentales, en négligeant notre moi authentique ». D’où le titre de la pièce, repris directement d’un témoignage marquant du film de une partie de moi que j’adapte. Crédit Hubert AmielRéfléchir oui, mais avec le sourire !Malgré le sérieux apparent du sujet, cette pièce nous entraine dans un univers joyeux et attachant. Les acteurs belges, jeunes et fougueux, passent avec brio d’un personnage à l’autre, d’une époque à l’autre, avec beaucoup de justesse, d’humour et d’émotion. On se prend au jeu aussi parce que cette quête universelle nous touche personnellement, et que la pièce tourne autour de la confidence, accentuée par l’intimité de la salle je devais choisir un moment savoureux de la pièce, je retiendrais l’irrésistible non-lettre de présentation » qu’un jeune adulte, dont tout porte à croire qu’il s’agit d’un millenial, adresse à un patron de start-up pour décliner son offre d’emploi, tournée en dérision. Un grand bravo également au discours tonitruant sur la valeur travail, déclamé à la façon d’un politicien, véritable caricature de la glorification actuelle du dépassement de soi professionnel. J’abandonne une partie de moi que j’adapte » est encore une belle trouvaille belge du Théâtre Denise-Pelletier, moi qui avais adoré La Convivialité » à l’automne dernier. Si cette question du bonheur vous parle, ou que vous souhaitez simplement passer un bon moment, courez voir cette pièce à succès du Festival OFF d’Avignon en 2018, et qui tourne encore sur les scènes belges et une partie de moi que j’adapteDu 28 août au 7 septembre 2019 Salle Fred-Barry — Théâtre Denise-Pelletier Informations et réservations
jeudi 2 avril > vendredi 3 avril 2020 Théâtre du Pays de Morlaix • Morlaix Un spectacle pertinent, très inventif d’une dynamique collective formidable ! Avec un regard poétique et politique, Justine Lequette et le collectif Group Nabla interrogent le bonheur, questionnent ce qui nous rend heureux et le sens de nos vies. En 1960, Jean Rouch et Edgar Morin posaient ces questions aux passants, aux étudiants, aux ouvriers C’est quoi le bonheur pour toi ? », Comment vis-tu ? », Est-ce qu’il y a quelque chose en quoi tu crois ? », dans Chronique d’un été, première expérience de cinéma-vérité en France. La metteure en scène Justine Lequette s’empare de ce film et en restitue quelques passages marquants. Quatre comédiens s’amusent à en rejouer quelques scènes, pour faire dialoguer ces mots d’hier avec ceux de notre société contemporaine. Par des glissements entre théâtre documentaire, extraits de textes dramatiques contemporains et écriture de plateau, ils cheminent d’une époque à l’autre pour tenter de redonner à la question du bonheur toute sa beauté et sa vitalité. Lauréat du prix du public du Festival Impatience 2018
ÇA VA ? publié le 22/11/2018 Théâtre Sorano Cette troisième édition du festival Supernova se poursuit dans la joie et l’exigence artistique au Sorano avec une nouvelle pépite, proposée par le Group NABLA. J’abandonne une partie de moi que j’adapte est une variation sur les liens entre bonheur et travail, nourrie du documentaire Chronique d’un été de Jean Rouch et Edgar Morin, des films de Pierre Carles et de la pièce Je te regarde d’Alexandra Badea. Regards croisés sur les mécanismes d’aliénation collectifs et individuels d’une époque à l’autre, et ce que chacun en fait pour, tout de même, vivre. Et c’est bien cela qui émerge de cette pièce, du début à la fin une extrême vitalité. Comment tu te débrouilles avec la vie ? » Le ton est donné avec cette petit fille espiègle, qui fixe le public dès l’entrée dans la salle et lui livre son regard si simplement lucide sur le monde qu’on lui propose. Parce que rester sage comme une image, c’est ennuyeux ; qu’elle trouve qu’être récompensée d’une gommette par la maîtresse c’est quand même pas cher payé, et qu’elle voudrait pouvoir faire ses trucs ». Se lever tard et que l’avenir lui appartienne quand même. Iconique sur sa balançoire, que l’on imagine sauter dans les flaques et se faire des moustaches en chocolat, transgressive juste parce qu’elle ne fait pas semblant d’y croire, elle vient déjà chatouiller en chacun cette part de lui qu’il abandonne chaque matin avec l’alarme de son réveil, et souvent bien au-delà. Un saut dans les flaques que l’on perçoit encore à travers la jubilation des comédiens à jouer Morin et Rouch tournant leur docu-vérité en 1960, l’un des premiers du genre. Imper beige, chaussures cirées, cravate tricot, lunettes en écaille et abat-jour à franges, qui ne tiennent pas seulement de la panoplie vintage. En effet, à travers la fumée des cigarettes, c’est un phrasé, une gestuelle, une pensée qui s’élèvent. Ceux d’une époque, restitués de façon d’autant plus saisissante que la mise en scène joue avec les codes de l’illusion théâtrale, les dénonçant tout en les maniant avec dextérité. Ici, on ne fait pas semblant. Comme dans Chronique d’un été, où l’on voit le documentaire se construire en même temps qu’il propose un questionnement sur le bonheur plus complexe que l’Histoire ne veut bien s’en souvenir. Comme dans les films de Pierre Carles où, dans les années 2000, la juxtaposition des excès qu’ils dénoncent amène aux frontières de l’absurde, révélant des caricatures que nulle fiction n’oserait. C’est à la faveur d’un air à l’eau de rose de Françoise Hardy où les basses poussent de plus en plus fort que s’opère le glissement des trente glorieuses à 2018. Jeans, baskets et sweet à capuche ou costume bleu marine selon de quel côté de la barrière on se trouve. Changement à vue de ton et de lexique. Simple et virtuose. Débats d’entreprise et discours électoraux bien connus, évaluation des taux de bonheur, de confiance et de productivité, lettres de motivation. Ou pas. Car si nous manquons de travail, nous ne manquons pas de celui-là », note ce pertinent postulant. Le bonheur implique un pas de côté » Un théâtre qui ne se veut pas sociologique, mais qui en garde la posture questionner, sans donner les réponses. Et le sociologue sait bien que la question n’est jamais innocente. Pas d’illusion d’objectivité. Mais une vraie sincérité à chercher ensemble. Changer d’angle de vue, jouer – vraiment jouer – avec ses représentations, trouer le réel un peu, beaucoup, à sa guise et voir où l’on en est. Hisser un immense écran comme une voile de pirate pour le regarder en grand, et alors peut-être, tomber la veste. Affronter le froid et aller surfer sur les vagues– ou sauter dans les flaques, c’est selon. Pas par romantisme ou par idéalisme. Pas pour sortir de la société. Y retourner plutôt. Comme un sursaut de vie. Agathe Raybaud
A peine quittés les bancs de l’école, Justine Lequette s’installe au Théâtre National. Quel sens donner à la vie ? Question brûlante quand on entre de plain-pied dans le métier d’artiste. Les 27 et 28 juin et du 21 novembre au 2 décembre au Théâtre National Bruxelles. Article réservé aux abonnés Publié le 27/06/2017 à 1138 Temps de lecture 4 min Sillonner les couloirs de l’Esact nous fait l’effet d’une ruche qu’on aurait excitée d’un coup de pied dans le creux du tronc. Ça bruisse, ça virevolte, ça s’active éperdument dans chaque recoin de l’école d’acteurs de Liège. Ici, les étudiants en master sont en atelier face cam » avec Delphine Noëls tout en improvisant une scène qui dégénère entre un artiste et une fonctionnaire de l’Onem – triste prémonition ? Là, d’autres étudiants sont en lecture autour d’une table, jonchée de livres et de DVD, pour se familiariser avec une pièce de Lars Norén sous la direction du comédien et metteur en scène Vincent Hennebicq. Ailleurs se tient une assemblée pour discuter des règles de vie ou des initiatives solidaires au sein de l’établissement. Cet article est réservé aux abonnés Avec cette offre, profitez de L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée
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