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Sign Up. See more of Jean Basile Uwimana on Facebook. Log In. or. Create new account. See more of Jean Basile Uwimana on Facebook. Log In. Forgot account? or. Create new account. Not now. Related Pages. SARAH. Art. Velomme5 . Dela nuit et du jour et de la pĂ©nombre, Je dĂ©ploierais ces Ă©toffes sous tes pieds : Mais moi, je suis pauvre, je n’ai que mes rĂȘves ; J’ai dĂ©posĂ© mes rĂȘves sous tes pieds ; Marche doucement, car tu marches sur mes rĂȘves. ”. ‘Aedh RĂȘve des Ă©toffes des Cieux’, poĂšme de William Butker Yeats, traduction de MaĂŻm Garnier. Lhistoire de l'interprĂ©tation des rĂȘves remonte aux premiers temps de la civilisation. Dans l'AntiquitĂ©, le Grec ArtĂ©midore de Daldis rĂ©digea ainsi un traitĂ© en cinq volumes sur le sujet . On croit toujours savoir le pire et finalement il vient toujours aprĂšs. On imagine pas toujours la bonne solution, elle n'est pas toujours associĂ©e au bon problĂšme. Quand on se trompe de route c'est par rapport Ă  quoi? peut-ĂȘtre est-ce juste pour se convaincre que jusqu'Ă  aujourd'hui on suivait la bonne voie. L'erreur est toujours plus supportable lorsqu'on s'en aperçoit Ă  temps. Le temps. Je deteste ce mot de plus en plus. Pas quand on parle des saisons. Mais quand on parle du temps. [ le tEmpS ] Ce que l'avenir nous reserve est assez noir. Tellement beau par rapport Ă  tout ce qu'on voit. Mais le drame est lĂ  on a beau se dire qu'il ya bien pire, qu'on est heureux de façon injuste mĂȘme face Ă  toutes les horreurs qui nous entourent, on ne peut pas s'empĂȘcher de se concentrer sur les nuages d'orage dans notre coin de ciel. Au plus on avance au plus l'ĂȘtre humain se fait rare. Puisque je suis dans Pennac, on va le paraphraser mais quand on rencontre un "ĂȘtre humain z'humain" il ne faut pas le lacher. Peut-ĂȘtre que dĂ©cidemment la flamme qui brille en chaque coeur n'est pas si universelle que ça. N'en dĂ©plaise Ă  certains, je pense que de plus en plus, je crois en l'HumanitĂ©. Mais je crois de moins en moins en l'homme. Ironie du sort que de ne pas croire en soi-mĂȘme. L'ultime luciditĂ©? Ou la grande question qui ne sert Ă  rien? Ă  part se prendre la tĂȘte... "On donne un nom Ă  ce qui nous fait peur. C'est pour cela que l'homme en a deux." A. Baricco musica Michiru Oshima " Beaming Sunlight Posted on Monday, 21 August 2006 at 1245 PMEdited on Thursday, 18 December 2008 at 1113 PM Marche doucement, car tu marches sur mes rĂȘves On trouve des mots quand on monte Ă  l’assaut. »[1]Edmond Rostand, Cyrano de Bergerac Juste avant de mener l’ultime bataille contre les Germains, le commandant des lĂ©gions Felix de l’Empereur Marc AurĂšle, le gĂ©nĂ©ral Maximus DĂ©cimus MĂ©ridius, motive ainsi ses hommes Ce que nous faisons dans la vie rĂ©sonne dans l’éternitĂ© ». Et avant d’accoster la plage de Troie et de reprendre la frivole HĂ©lĂšne au bobo troyen, ParĂźs, Achille dit Ă  ses Myrmidons Savez-vous ce qui se trouve lĂ -bas, ce qui vous attend au-delĂ  de cette plage ? L’immortalitĂ© ! Prenez-lĂ  ! Elle est Ă  vous ! » Nous ne sommes que de simples mortels ; notre Ăąme est peccable, notre esprit est en proie aux doutes et notre cƓur est inconstant. Toutefois, Ă  en croire Nietzsche, une chose demeure constante la volontĂ© de puissance. Il Ă©crit dans Ainsi parlait Zarathoustra Partout oĂč j’ai trouvĂ© du vivant, j’ai trouvĂ© de la volontĂ© de puissance ; et mĂȘme dans la volontĂ© de celui qui obĂ©it, j’ai trouvĂ© la volontĂ© d’ĂȘtre maĂźtre. » Cette volontĂ© de puissance ne doit pas ĂȘtre confondue avec une volontĂ© de domination ou d’écraser les autres ! Elle est en revanche une volontĂ© de croĂźtre, de ne pas demeurer Ă  l’état embryonnaire et de, pour parler comme Kant, sortir de l’état de ĂŽ muse ! la colĂšre du vaincu ! fils de la paresse et de l’aveuglement et par qui tant de maux furent causĂ©s Ă  sa famille et Ă  sa petite personne ! Combien de destins furent brisĂ©s parce justement ils ne purent ĂȘtre reconnus ? C’est le sang qui fait pousser l’herbe et c’est dans le sang que se forgent les voulons, nous exigeons des esprits libres. Ce ne sont pas les maĂźtres qui font les esclaves mais les esclaves qui font les maĂźtres. L’homme a un penchant pour la servitude. À un tel homme, nous lui disons reste couchĂ©, tes nuits sont plus belles que nos jours ! Laisse le regard d’Apollon se poser sur ceux qui peuvent supporter ses mortels rayons et rĂ©colter sa gloire. Mais garde-toi d’avoir les Ă©toiles plein la tĂȘte et sache bien ce qu’il en coĂ»te de monter trop haut. Les dieux se plaisent Ă  dĂ©truire ceux qu’ils remarquent. Ainsi, beaucoup prĂ©fĂšrent baisser la tĂȘte sous les regards des dieux. Oseras-tu, toi, notre frĂšre, les regarder en face ? Question Ă  un million d’euros comment, en 331 avant notre Ăšre, dans la plaine de GaugamĂšles, une armĂ©e de cinquante mille macĂ©doniens parvient-elle Ă  dĂ©faire une armĂ©e perse composĂ©e de prĂšs d’un demi-million d’hommes ? RĂ©ponse l’AUDACE ! Souvenons-nous de Danton De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! » Toutefois, prenons bien garde ne pas perdre la tĂȘte. C’est le stoĂŻcien SĂ©nĂšque qui faisait remarquer que nous n’osons pas les choses non pas parce qu’elles sont difficiles, mais qu’au contraire, elles sont difficiles parce que nous ne les osons pas ! Comme dit la publicitĂ© de la Française de Jeux Cent pourcent des gagnants ont tentĂ© leur chance ! ». Mais l’audace ne naĂźt pas ex nihilo
 On ne peut pas faire fi de la nature humaine ni du caractĂšre de tout un chacun. LĂ , toutefois, on touche au nƓud gordien du problĂšme, qui est de savoir si nos attributs dĂ©pendent de notre nature ou alors de notre environnement. Tout ce qui peut ĂȘtre imaginĂ© peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©. L’esprit de l’homme est ainsi fait que tout ce qu’il conçoit sous sa caboche il peut le rĂ©aliser de ses mains. Aucun rĂȘve, ni mĂȘme le plus fou, aucun projet, ni mĂȘme le plus insensĂ©, ne lui est dĂ©fendu. Rappelez-vous ce dĂ©ment qui, un jour, a inventĂ© la roue ! Souvenez-vous de cet homme ou de cette femme qui un beau jour s’est mis Ă  peindre dans des grottes
 il y a quarante mille ans ! Et de cet autre qui voulu atteindre les Indes par une autre route que celle empruntĂ©e habituellement Ă  son Ă©poque
 il y a cinq cents ans ! Des fous ? Des rĂȘveurs ? Non ! Seulement des hommes qui ont osĂ© !Qu’est-ce qu’un grand homme? Deux thĂ©ories s’affrontent. Pour Carlyle, ce sont les grands hommes qui font l’histoire. Pour TolstoĂŻ, ce sont les conjonctures de l’histoire qui fabriquent les grands hommes. Edgar Poe nous dit dans une de ses histoires extraordinaires que le jeu de dames tĂ©moigne davantage de l’intelligence que le jeu d’échecs ; dans le premier, selon lui, le joueur doit tout calculer alors que dans le deuxiĂšme, il existe une marge pour la crĂ©ativitĂ©. Il a raison, si l’on accepte le postulat que l’intelligence n’est qu’une question de calcul. Il a tort, si l’on considĂšre que l’intelligence, la vraie, fait aussi appel Ă  la crĂ©ativitĂ©. C’est pour quoi, l’homme arrive Ă  battre le cerveau informatique aux Ă©checs Ă©tant donner que l’ordinateur ne fait que calculer alors que l’homme, lui, Ă©labore des stratĂ©gies. Aucune bataille n’a Ă©tĂ© gagnĂ©e uniquement en utilisant le calcul ; les plus grands gĂ©nĂ©raux, d’Alexandre Ă  Rommel, en passant par Hannibal, Scipion, Attila, Flavius Aetius, BĂ©lisaire ou NapolĂ©on ont fait montre de leur crĂ©ativitĂ© dans leurs batailles et c’est cela qui leur a valu leurs victoires. Pendant toute l’antiquitĂ© romaine, les pĂ©rils que durent affronter Rome ne venait pas seulement des tribus barbares » mais aussi, et Ă  certaines Ă©poques surtout, intra muros. Quand nous nous Ă©levons, d’autres de ce fait, descendent. C’est dans l’ordre des choses. Et il faut savoir l’accepter. Certains proverbes frappent juste ; le bonheur des uns fait le malheur des autres » est un de ceux lĂ . Selon la thĂ©orie malthusienne[2], alors que les ressources humaines augmentent de façon arithmĂ©tique, la population, elle croĂźt de maniĂšre exponentielle ; la consĂ©quence de cela peut se rĂ©sumer dans la pĂ©remptoire assertion de Hobbes[3] l’homme est un loup pour l’homme ! C’est donc, armĂ© de cette sombre luciditĂ©, que tu dois avancer dans la vie. ConsidĂšre chaque ami comme un ennemi en puissance, chaque femme comme une femme qui pourrait te tromper, chaque frĂšre comme un faux-frĂšre, chaque pĂšre comme un pĂšre illĂ©gitime. Mais
 qu’entendons-nous lĂ  ? Ce sont les clameurs de la plĂšbe ! Les moutons bĂȘlent Est-ce lĂ  la morale que vous prĂȘchez ? » Nous rĂ©pondons Ă  ces ruminants Gardez-vous de bĂȘler trop fort, il vous en cuirait ! Prenez soin de rester en troupeau, sans quoi vous risqueriez de vous faire tondre ! La morale, dites-vous ? Nous sommes tout disposĂ©s Ă  laisser cette superstition aux esclaves. La morale, criez-vous ? Nous vous la laissons volontiers votre morale qui vous mĂšnera tout droit Ă  l’abattoir
 et longtemps aprĂšs que vous aurez ruminĂ© votre morale, vous serez dans nos assiettes ! » En GrĂšce prĂ©socratique, vivait un philosophe qui demeurait dans le plus parfait dĂ©vouement. Ses heures Ă©taient dĂ©diĂ©es Ă  l’étude et la contemplation. Ses concitoyens nourrissaient envers lui un grand courroux, car, disaient-ils, toute sa science, toute sa Sophia ne lui servait Ă  rien puisqu’il ne lui permettait pas de s’enrichir. Grand mal leur fit. Il mit en pratique tout ce qu’il avait appris sur le climat et sur les plantes et dĂ©cidait de planter des lĂ©gumes Ă  un endroit oĂč d’habitude rien ne pousse. La plĂšbe, Ă  nouveau, se moqua de lui. Pure bĂȘtise bĂȘlaient-ils, ne sait-il donc pas que depuis que le monde est monde, rien n’a jamais poussĂ© ici et que seuls les scorpions, et encore ! trouvent leur compte sur cette morte terre. Et pourtant, Ă  cause d’un changement climatique que lui seul put prĂ©voir, cette endroit se trouva, comme par enchantement, devenir fertile. Il fit de grands bĂ©nĂ©fices de ces rĂ©coltes et il tint ce discours Ă  ceux qui avait rit de lui Pauvres gens, si je vis dans la pauvretĂ©, ce n’est pas parce que mon savoir ne me sert Ă  rien, mais seulement parce que je n’ai besoin de rien. La sagesse est ma seule richesse. » Quand bien mĂȘme nous reconnaissons Ă  ce philosophe dont nous tairons le nom eu Ă©gard Ă  sa famille une grandeur d’ñme et une noblesse d’esprit sans pareille, nous n’abonderons pas totalement dans son sens. Nous considĂ©rons que le bonheur consiste en un peu plus que de vivre d’amour et d’eau fraiche et nous dirons Ă  cet ivrogne de KhayyĂąm, qui affirmait que le bonheur consistait Ă  tourner les pages d’un livre de poĂ©sie, en se versant du vin, la tĂȘte sur le sein d’une femme, qu’il n’a jamais eu Ă  contracter une assurance maladie, Ă  payer d’impĂŽts ou Ă  acheter de fastueux prĂ©sents Ă  une belle femme. Oui ! nous aimons nous enivrer de poĂ©sie, oui ! nous aimons Ă  philosopher avec Thomas d’Aquin ou Ă  dĂ©battre avec CicĂ©ron
 mais nous n’aimons pas que ça. A la lecture d’un livre de Rousseau, Voltaire lui Ă©crivait pour lui dire qu’en lisant son livre, il avait envie de retourner dans les bois marcher Ă  quatre le tableau L’école d’AthĂšnes de Raphael, nous voyons au centre les deux fondateurs de la philosophie occidentale, Aristote et Platon. Tandis que le deuxiĂšme lĂšve le doigt vers le ciel, illustrant ainsi que c’est l’autre monde » qui doit primer, un monde suprasensible, le monde des idĂ©es entendu dans son sens grec de Eidos, le premier dirige son index vers le sol, voulant ainsi signifier que c’est ce monde-ci qu’il faut privilĂ©gier, le monde matĂ©riel, le monde Hic et Nunc », d’ici et maintenant. Contre Platon, nous prenons le parti du Stagirite. La pensĂ©e est stĂ©rile si elle n’est pas accompagnĂ©e d’actes. Que valent tous les discours du monde si on n’est point Ă©coutĂ© ? Quel succĂšs aurait rencontrĂ© CicĂ©ron avec ses Catilinaires s’il s’était adressĂ© Ă  un public sourd ? Mais comme le faisait remarquer trĂšs justement le petit JĂ©sus Occulos habent et non videbunt, aures habent et non audient ! Ils ont des yeux mais ne voient pas, ils ont des oreilles mais n’entendent pas ! Ainsi, il convient d’abord de convaincre son auditoire. Pour comprendre un sujet, il faut toujours se tourner vers les Grecs, et quand on se tourne vers les Grecs, il faut souvent se tourner vers Aristote. Aristote, dans son livre La RhĂ©torique nous livre le secret de l’art oratoire ; selon lui, l’orateur doit faire preuve de trois choses le λγο, le Ï€ÎŹÎžÎż et lâ€™áŒ”ÎžÎż. Le Logos, en grec, veut autant dire verbe que raison ; ainsi, l’orateur doit faire user de sa raison et s’adresser Ă  la raison de son auditoire. Il doit ensuite jouer sur les Ă©motions Pathos, autant celles qui l’habite que celles qui habitent son public. Enfin, il met en exergue son caractĂšre Ethos, caractĂšre entendu dans son sens large, c’est-Ă -dire, ce qui le constitue comme homme ; de la sorte, il met en avant ses origines familiales, la classe dont il est issu, sa moralitĂ©, et il fait aussi appel Ă  ses mĂȘmes attributs qui se trouvent dans l’assistance. Si vous voulez vous faire entendre par des gens d’une classe dĂ©favorisĂ©e, mettez en avant vos origines prolĂ©taires ! Si vous voulez capter l’attention d’une race ou d’une minoritĂ© quelconque, montrez en rhĂ©torique, il n’est pas nĂ©cessaire de dĂ©montrer que vous partagez les mĂȘmes descendances que ceux-lĂ  dont vous demandez l’adhĂ©sion. Trois cents ans aprĂšs le prĂ©cepteur d’Alexandre, CicĂ©ron ne nous dit pas autre chose. Pour lui, un bon discours doit comporter trois Ă©lĂ©ments Docere, delectare, movere. On nous opposera que les lecteurs du prĂ©sent livre ne cherchent pas forcĂ©ment Ă  soulever les masses ou Ă  se prĂ©senter Ă  une Ă©lection prĂ©sidentielle. Nous leur rĂ©pondrons que l’on n’enseigne pas les mathĂ©matiques Ă  l’école uniquement Ă  ceux destinĂ©s Ă  devenir des Bertrand Russell ou des Albert Einstein ! La parole n’est pas rĂ©servĂ©e uniquement Ă  ceux qui ont Ă  se prĂ©senter Ă  un scrutin. La vie de tous les jours foisonnent d’occasion oĂč l’on est amenĂ© Ă  convaincre l’autre. Ainsi, on devra amadouer un patron rĂ©calcitrant pour qu’il nous accorde une promotion, Ă  persuader le Fisc que nos revenus sont bien ceux que l’on a dĂ©clarĂ©s, ou encore, convaincre sa chĂšre moitiĂ© que l’on n’a pas fricotĂ© avec sa meilleure amie ! ContrĂŽlez les mots et vous contrĂŽlerez votre monde. Qu’importe votre intime conviction, vous devez pouvoir dĂ©fendre n’importe quelle cause ! Quand bien mĂȘme vous seriez contre la peine de mort, vous devez pouvoir argumenter pour la position adverse. Comment ? nous entendons des murmures parmi nos candides lecteurs ; des murmures que nous avons peine Ă  distingue tant ils sont le produit d’un esprit malade et ravagĂ© par le politiquement correct. Mais nous tendons l’oreille et nous croyons entendre un reproche
 ils nous traitent de Cyniques » ! Oui, nous le sommes
 Ă  la maniĂšre d’un DiogĂšne qui se disait libre et heureux comme un chien
 Et surtout, n’oubliez pas, la meilleure façon de se faire refuser quelque chose, c’est de demander la permission
 alors, si vous pensez que vous mĂ©ritez une chose, n’attendez pas qu’on vienne vous l’apporter sur un plateau, sans quoi c’est votre propre tĂȘte que l’on apportera, tel un Jean-Baptiste qui a eu l’outrecuidance d’outrager la sensuelle Salomé  Non ! N’allez pas non plus la mendier ! Allez la prendre, et pas la fleur au fusil ! John Ruskin disait Les livres peuvent se diviser en deux groupes les livres du moment et les livres de toujours. L’illettrisme est certes en baisse, l’écrit envahit tout notre monde, depuis les panneaux publicitaires jusqu’aux SMS que l’on envoie en passant par les messageries instantanĂ©es sur Internet, mais sait-on vraiment lire ? Et surtout, sait-on quoi lire ?Pendant la Rome impĂ©riale, aprĂšs qu’un gĂ©nĂ©ral ait remportĂ© de grandes batailles, il dĂ©filait alors, vĂȘtu d'une tunique de pourpre, dans les rues de la CitĂ© Ă©ternelle pour un triomphe. Lors de ces cĂ©rĂ©monies, un esclave accompagnait le gĂ©nĂ©ral victorieux tenant au-dessus de sa tĂȘte une couronne de lauriers et lui rĂ©pĂ©tant ces mots Respice post te ! Hominem te esse memento ! ce qui signifie, dans notre belle langue française Regarde derriĂšre toi ! Rappelle-toi que tu n’es qu’un mortel ! Remporter du succĂšs n’est rien. Le prĂ©server est tout ! En effet, n’importe qui, ou presque, s’il joue de la chance, peut devenir riche ou cĂ©lĂšbre rappelez-vous la prophĂ©tie de Warhol qui veut que chacun dans sa vie ait droit Ă  quinze minutes de cĂ©lĂ©britĂ© ; par contre, une fois que la fortune nous eut sourit, ou alors qu’on lui a forcĂ© Ă  nous sourire tel Ă©tait d’ailleurs le dessein de ce livre ne pas attendre que le succĂšs se dĂ©pose sur nous par l’opĂ©ration du Saint-Esprit mais aller le cueillir avec ses tripes il faut savoir le dĂ©fendre et le faire fructifier. L’histoire est riche en enseignements sur ce sujet. L’historien franco-britannique Hilaire Belloc disait Carthage n’avait pas le dĂ©sir de crĂ©er mais seulement de profiter ; en consĂ©quence, elle ne nous a rien laissĂ©. » En effet, combien, Ă  l’instar du gĂ©nĂ©ral carthaginois, qui a campĂ© devant Rome sans la prendre, ont Ă©chouĂ© au seuil de l’immortalitĂ© ? Ceux-lĂ  sont lĂ©gions qui ont su vaincre mais rien bĂątir Est-ce dĂ» Ă  ce dĂ©mon de la perversitĂ©, pour parler comme Poe, et qui nous habite ? Il y a-t-il une beautĂ© dans l’échec ? du romantisme ? Le Japon de la pĂ©riode Edo avait un terme pour dĂ©signer une telle mĂ©lancolie mono no aware, et qui signifie Ă  peu prĂšs Ă  peu prĂšs, car traduttore traditore la triste beautĂ© des choses qui passent. Toutefois, si on en croit Aristote, la mĂ©lancolie est le signe de l’homme de gĂ©nie. Quand Gregor Samsa se rĂ©veilla, il se retrouva changĂ© en cancrelat. Nous ne sommes pas Huysmans mais nous allons nous aussi vous raconter une histoire Ă  rebours. C’est une histoire d’alchimie, ou comment on arrive Ă  changer l’or en plomb, Ă  retransformer le cancrelat en humain, voire en surhumain. Mais point de pierre philosophale dans notre histoire, seul notre caractĂšre guide notre destin. Toutefois, on peut le faire pencher d’un cĂŽtĂ© de la balance ou de l’autre. M. K. Sabir[1] A ceux qui nous reprocheraient notre usage abusif 1a de citations de nos jours, est considĂ©rĂ© comme une tare que d’avoir de la culture, nous leur cracheront Ă  la figure une autre citation, celle de Montaigne, qui dit Je dis les autres pour mieux me dire ». 1b1a Mais nous disons aussi Uti et abuti ! Usez et abusez ! Car comme le fait remarquer si bien le divin marquis Eh oui ! une autre citation dans ta gueule ! Ce n’est que dans l’excĂšs que se trouve le plaisir ! 1c1b ConsidĂ©rez cette note en bas de page comme un exorde !1c Pour ceux qui commenceraient dĂ©jĂ  Ă  nous dĂ©tester, nous leur rĂ©pondrons allez-y gaiement, plus vous nous dĂ©testerez, plus notre orgasme sera jouissif, car comme le disait l’homme au gros nez, celui-lĂ  mĂȘme qui moralement a ses Ă©lĂ©gances soyons fous ! va pour une quatriĂšme citation ! DĂ©plaire est mon plaisir, j’aime qu’on me haĂŻsse ! » 1d1d A l’usage de ceux qui viennent tout juste de remarquer que nous avons eu l’audace de mettre des notes en bas de page Ă  des notes en bas de page, nous leur disons, tout simplement, et avec toute la pondĂ©ration qui nous caractĂ©rise ET ALORS ? [2] De Thomas Malthus, qui peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme le Schopenhauer de l’économie politique. Voir son livre Principes d'Ă©conomie politique au point de vue de leur application pratique. [3] Voir son livre Le LĂ©viathan. Nico Arach... Une entitĂ© humaine nĂ©e en hiver dans une enclave amĂ©ricaine de Paris... La philosophie et l'histoire l'amĂšneront Ă  poser un premier regard curieux et dubitatif sur le monde, la focale d'un appareil photo supplĂ©era vite Ă  l'oeil et Ă  l'idĂ©e qui l'allume et Ă©claire ses interrogations. La quĂȘte de l'homme devient alors celle du photographe. le voyage ne tient pas compte des frontiĂšres des hommes et des genres, le voyage est pluriel et, au bout, la rĂ©ponse n'est que poĂ©sie... Des manifestations de l'Art en Capital au Grand Palais parisien, au salon poly-artistique des FĂ©erotiques de Rennes, des salles du Barock' CafĂ©, aux caves de la Cantada, Des pages de Mad magazine aux quais de Cancale, d'une vieille chapelle bretonne aux murs de DĂ©monia, les oeuvres de Nico Arach accrochent le regard, souvent mĂȘme le coeur, et se dĂ©crochent alors pour d'autres sourires et d'autres voyageurs... Camille De F. ï»żAVANT QUE LE MONDE NE FUTSi j’assombris mes cils Et illumine mes yeux Et fais mes lĂšvres plus Ă©carlates, Ou demande si tout cela est juste De miroir en miroir, Sans montrer de vanitĂ© Je cherche le visage que j’avais Avant que le monde ne fĂ»t. Et si je regarde un homme Comme on regarde son aimĂ©, Comme si mon sang un instant se glace Dans mon coeur immobile ? Pourquoi penserait-il que je suis cruel Ou qu’il soit trahi ? J'aurais aimĂ© le voir aimer ce qui Ă©tait Avant que le monde ne THE WORLD WAS MADEIf I make the lashes dark And the eyes more bright And the lips more scarlet, Or ask if all be right From mirror after mirror, No vanity’s displayed I’m looking for the face I had Before the world was if I look upon a man As though on my beloved, And my blood be cold the while And my heart unmoved? Why should he think me cruel Or that he is betrayed? I’d have him love the thing that was Before the world was et un poĂšmes. Bilingue de William Butler YeatsLes voiles du ciel Si j'avais les voiles brodĂ©s du ciel OuvrĂ©s d'or et d'argent par la lumiĂšre, Les voiles bleus, les voiles gris et les voiles sombres De la nuit, du jour et du demi-jour, J'Ă©tendrais ces voiles sous vos pieds Mais Ă©tant pauvres, je n'ai que mes rĂȘves; Que vos pas soient lĂ©gers, car vous marchez sur mes je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel, BrodĂ© de lumiĂšre d'or et de reflets d'argent, Le mystĂ©rieux secret, le secret Ă©ternel, De la vie et du jour, de la nuit et du temps, Avec tout mon amour je le mettrais Ă  tes pieds. Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rĂȘves, Sous tes pas je les ai dĂ©roulĂ©s. Marche doucement car tu marches sur mes wishes for the cloths of heaven Had I the heavens' embroised cloths, Enwrought with golden and silver light, The blue and the dim and the dark cloths Of night and light and half light, I would sprad the cloths under your feet But I, being poor, have only my dreams; I have spread my dreams under your feets ; Tread softly because you tread on my Butler YeatsSi je pouvais t'offrir le bleu secret du ciel, BrodĂ© de lumiĂšre d'or et de reflets d'argent, Le mystĂ©rieux secret, le secret Ă©ternel, De la vie et du jour, de la nuit et du temps, Avec tout mon amour je le mettrais Ă  tes pieds. Mais moi qui suis pauvre et n'ai que mes rĂȘves, Sous tes pas je les ai dĂ©roulĂ©s. Marche doucement car tu marches sur mes Butler YeatsSi je pouvais effleurer l'Ă©toffe brodĂ©e du ciel, Scintillante d'or et de reflets d'argent, L'Ă©toffe bleue, sombre ou noire De la nuit et du jour, des heures incertaines, Je la dĂ©poserais en offrande Ă  tes pieds. HĂ©ls! Je suis pauvre et ne possĂšde que mes rĂȘves, Ceux-lĂ  mĂȘme que j'ai dĂ©posĂ©s devant toi ; Marche d'un pas lĂ©ger, car tu marches sur mes rĂȘves. J'ai voulu que mes rĂȘves soient jetĂ©s sous tes pieds; fais-toi lĂ©gĂšre car tu foules mes rĂȘves. » Marche doucement, car tu marches sur mes rĂȘves. »William Butler YeatsSauve-toi, enfant de l'homme ! Fuis vers les bois et les eaux sauvages, La main dans celle d'une fĂ©e, Car le monde est plus empli de pleurs Que tu ne peux l' Butler YeatsViens, enfant des hommes, viens! Vers le lac et vers la lande En tenant la main d'une fĂ©e, car il y a plus de larmes au monde que tu ne peux le Butler YeatsQuand un homme viellit, sa joie Se fait chaque jour plus profonde Soncoeur vide dĂ©borde enfin mais il lui faut bien cette force Puisque le nuit qui s'accroit Ouvre au mystĂšre, Ă  l'effroiAU BAS DES JARDINS DE SABLES Au bas des jardins de sables je t'ai rencontrĂ©e, mon amour. Tu passais les jardins de saules d'un pied qui est comme neige. Tu me dis de prendre l'amour simplement, ainsi que poussent les feuilles, Mais moi j'Ă©tais jeune et fou et n'ai pas voulu te comprendre. Dans un champs prĂšs de la riviĂšre nous nous sommes tenus, mon amour, Et sur mon Ă©paule penchĂ©e tu posas ta main qui est comme neige. Tu me dis de prendre la vie simplement, comme l'herbe pousse sur la levĂ©e, Mais moi j'Ă©tais jeune et fou et depuis lors je te Butler YeatsI heard the old, old men say, 'All that's beautiful drifts away Like the waters.' J'ai entendu les plus anciens dire, 'Tout ce qui est beau s'en va Comme emportĂ© par les eaux.'LA ROSE DU MONDE Qui rĂȘva que la beautĂ© passe comme un rĂȘve ? Pour ces lĂšvres de feu, dont tout l’orgueil Est de porter le deuil de la merveille, Troie a passĂ©, flamme au loin, funĂ©raire, Et les enfants d’Usna ont succombĂ©. Nous aussi, et le monde qui peine, nous passons Mais lĂ , parmi les Ăąmes qui tournoient Avant de s’effacer comme les eaux promptes De l’hiver incolore, lĂ , parmi Les Ă©toiles qui passent, cette autre Ă©cume, Un visage survit, une solitude. Inclinez-vous, Archanges, dans vos pĂ©nombres ! Avant vous, avant mĂȘme que cƓur ne batte, Lasse et bonne une femme s’attardait PrĂšs du trĂŽne de Dieu ; et Lui, Il fit de l’univers un grand chemin d’herbe Pour ses pas Butler YeatsRends-moi trois choses, cruelle mort, Chantait l’os sur le rivage, Un enfant eut ce qu’enfant cherche De plaisir ou d’heureux sommeil Sur l’abondance de ma poitrine C’est un os blanchi par la vague Et dessĂ©chĂ© par le vent. Trois choses pleines que femmes savent, Chantait l’os sur le rivage, Un homme, si je l’étreignais Ainsi, quand mon corps Ă©tait vie, Y trouvait toute joie que donne la vie C’est un os blanchi par la vague Et dessĂ©chĂ© par le vent. Et la troisiĂšme de mes hantises, Chantait l’os sur le rivage, C’est ce matin oĂč je vis Face Ă  face mon vrai amour, Et m’étirai ensuite, et bĂąillai, heureuse. C’est un os blanchi par la vagueLe Vent parmi les roseaux de William Butler YeatsJ'entends les Chevaux Obscurs, leurs longues criniĂšres claquent, Leurs sabots font un lourd tumulte, leurs yeux ont un Ă©clat blanc, Le Nord au-dessus d'eux dĂ©ploie la nuit qui s'accroche et se traĂźne, L'Est rit en cachette avant que l'aube poigne, L'Ouest en rosĂ©e pĂąle pleure, soupire et disparaĂźt, Le Sud Ă©pand des roses d'Ă©carlate feu O vanitĂ© du Sommeil, de l'Espoir, du Songe, de l'infini DĂ©sir, Les Chevaux du DĂ©sastre plongent dans l'argile lourde ; Ferme Ă  demi tes yeux, bien-aimĂ©e, que ton cƓur batte Sur mon cƓur, et que ta chevelure tombe sur ma poitrine, Qu'elle noie la solitude d'amour en profond crĂ©puscule de paix, Qu'elle cache leurs criniĂšres fluctueuses, leurs pieds VIENNE LA NUIT Elle vivait dans l’orage et les querelles, Son Ăąme avait un tel dĂ©sir De ce que la fiĂšre mort peut apporter Qu’elle ne pouvait supporter Le bien commun de la vie, Mais elle vivait telle un roi Emplissant le jour de ses noces D’étendards et de flammes, De trompettes et de timbales, Et du canon impĂ©tueux Pour congĂ©dier le temps Et que vienne la DE SWIFT Le navire de Swift s'Ă©loigne Dans le repos Ă©ternel. Nulle indignation forcenĂ©e Ne l'y dĂ©chirera plus. Imite-le si tu l'oses, Voyageur qu'abĂȘtit le monde, Car Swift a servi la cause De l'humain qui est d'ĂȘtre Butler YeatsParmi les rochers couverts de lierre, Comme sur la lumiĂšre bleue d'une Ă©pĂ©e, un homme D'une majestĂ© hors du commun, avec des yeux Pareils Ă  ceux d'un grand milan parcourant les bois, Se tenait sur mon chemin. Tremblant de la tĂȘte aux pieds, Je le contemplais comme une gĂ©linotte un milan. Mais avec une voix dont la tonalitĂ© Ă©tait surnaturelle, Il dit "C'est courtiser pĂ©niblement et longuement, Que de parler d'amour par les lĂšvres d'un autre et de regarder Sous les paupiĂšres d'un autre, car c'est mon art Qui inspira une passion Ă  celui qui dort lĂ -bas, Et quand j'ai obtenu ce que je voulais et que je t'ai attirĂ©e ici, En ce lieu oĂč je peux te parler Ă  toi seule, mon art Lui a ĂŽtĂ© sa passion, L'abandonnant au simple sommeil. Il s'Ă©veillera avec le soleil, Etirera ses membres vigoureux et se frottera les yeux, Se demandant ce qui l'a fait souffrir depuis douze mois". Je me blottis contre le mur, terrifiĂ©e, Mais cette douce voix poursuivit "Femme, J'Ă©tais ton mari quand tu chevauchais les airs, Dansant dans l'Ă©cume tourbillonnante et la poussiĂšre, En un temps dont tu ne te souviens plus, Car tu fus traĂźtreusement livrĂ©e Ă  un berceau, et je viens Te rĂ©clamer Ă  nouveau comme Ă©pouse". Je n'Ă©tais plus terrifiĂ©e ...............Dites-leur, Ă  ceux qui hantent le sĂ©jour de paix, que je voudrais bien mourir et aller vers celle que j'aime. Les ans, comme de grands boeufs noirs, foulent le monde. Dieu, leur gardien, les pousse de son aiguillon, et moi, leurs sabots m'ont meurtri au Butler YeatsJ'ai vu beaucoup plus d'hommes ruinĂ©s par le dĂ©sir d'avoir une femme et des enfants que par l'alcool et la voulu que mes rĂȘves soient jetĂ©s sous tes pieds; fais-toi lĂ©gĂšre car tu foules mes rĂȘves.

marche doucement car tu marches sur mes rĂȘves