Lesélèves-ingénieurs Arts et Métiers qui lancent un appel auprès de tous les étudiants pour réaliser des projets autour de la transition énergétique. Les
Destravaux de rénovation, menés de 1998 à 2003, dans les deux pavillons, ont permis d’améliorer le confort des résidents de la Maison des Elèves Ingénieurs Arts et Métiers. Un projet de réhabilitation important est prévu pour 2017 avec
LeConservatoire National des Arts et Métiers Une formation originale depuis 1820 pour préparer le diplôme d'ingénieur En 1919, une Association des élèves et Anciens Elèves du CNAM avait été fondée. Cette association perdit toutefois, peu à peu, de son dynamisme. C'est ainsi que naquit en octobre 1923 (les statuts furent déposés le 23 décembre 1923) la Société
Le 1er site d’information sur l’actualité. Retrouvez ici une archive du 06 octobre 1949 sur le sujet Une maison des élèves ingénieurs des arts et métiers va être construite à
LaMaison des élèves ingénieurs Arts et Métiers a été construite pour loger à Paris les élèves en année terminale de l’Ecole nationale supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM). La décision d’une grande école d’ouvrir une maison au sein de la Cité internationale a conforté le prestige du site. Le Président de la République est venu l’inaugurer en 1950.
TheCité Internationale is a unique campus in the world. Located in a 34-hectare eco-managed park there are numerous on-site services to make your daily life easier as well as the possibility of proposing and showcasing projects that are close to your heart. Find out more.
. Contact Bureau des alumni 17 Boulevard Jourdan 75014 Paris France [email protected]
Archives Le Monde Publié le 06 octobre 1949 à 00h00 - Mis à jour le 06 octobre 1949 à 00h00 Ajouter aux favoris Article réservé aux abonnés Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
FrancePrémisse à proximité Maison des élèves ingénieurs Arts et Métiers Maison des élèves ingénieurs Arts et MétiersParis FrankreichLatitude Longitude la suite Prémisse la plus proche 📑 toutes les catégories
Communiqué de presse Suite à sa rénovation intégrale au cœur de la Cité Universitaire de Paris, la Maison des Arts & Métiers maintient un niveau de loyer raisonnable 550 €/mois, surtout à ce niveau de qualité, à Paris qui cumule non seulement les loyers les plus chers de France et une pénurie de logements étudiants. Cette action menée sous la houlette de la Fondation des Arts & Métiers s’inscrit dans un projet global d’aide social et sociétal pour les étudiants. Une pénurie chronique de logements étudiants à Paris Depuis plusieurs années, Paris monopolise le titre peu envié de la ville étudiante la plus chère de France. C’est dans la capitale que les loyers sont les plus élevés 562 € en moyenne pour une chambre vs. 509 € en petite couronne, 442 € en grande couronne1, 872 € pour un studio2 et 1 485 € pour un 2 pièces charges comprises3. Problème supplémentaire à Paris, le marché des studios qui représente 50 % du logement étudiant et des petites surfaces est saturé par la demande qui dépasse largement l’offre. Résultat, en septembre dernier, les loyers des studios parisiens ont augmenté de 5,56 % soit +43 % en 8 ans, et ceux des 2 pièces, de 5,39 % +50 % en 8 ans. La nouvelle Maison des Arts et Métiers 218 studios supplémentaires La Maison des Arts & Métiers, au cœur de la Cité Universitaire de Paris, a entrepris en 2016 un grand chantier de rénovation en deux temps de ses deux bâtiments. Dans la continuité des travaux menés ponctuellement de 1998 à 2003, nous avons mis en place un plan ambitieux de rénovation des deux immeubles afin de répondre aux nouveaux standards et d’apporter aux étudiants des logements les plus propices possibles à leurs études et leur vie en collectivité. Il a été décidé de procéder à une rénovation complète bâtiment par bâtiment, d’abord de l’été 2016 à l’été 2017 puis de mi-2017 à mi-2018, afin de continuer à loger un nombre maximum d’étudiants dans la maison restant fonctionnelle. », commente Jean-Marie Vigroux, président d’Arts & Métiers Alumni. Lors de ces travaux, hormis l’enveloppe extérieure sur demande des Architectes des Bâtiments de France, compte tenu de la proximité d’ouvrages classés et les planchers intérieurs, l’intégralité des intérieurs a été transformée sur une surface utile totale de 9 423 m² pour une surface totale des 2 bâtiments de 17 242 m². Ainsi, depuis la rentrée 2018, la maison des Arts & Métiers propose 447 studios permettant de loger 500 étudiants. Il est important de noter que la Maison des Arts & Métiers est ouverte à part égale aux Gadzarts mais aussi aux non Gadzarts élèves externes Bac+3, doctorants, masters et étudiants étrangers. Une rénovation en deux temps Pour offrir aux étudiants des bâtiments techniquement performants en termes de thermie et d’acoustique, avec 447 logements et services modernes adaptés aux besoins des étudiants d’aujourd’hui, un chantier monstre a été mené en deux étapes sur deux années. En juillet 2016, le premier chantier de rénovation a été entamé dans l’ ancienne » Maison de l’avenue Pierre-Masse. 12 mois plus tard étaient disponibles 257 logements adaptés aux nouveaux standards, en partie PMR3, et tous avec salles d’eau et WC intégrés 234 studios de 17,1 m², 15 T3 de 49,9 m² et 5 T5 de 89 m². La superficie utile/d’habitation est de 5 381 m² 4. Outre les logements, les étudiants y disposent d’un vaste hall d’accueil et d’information avec distributeurs et boîtes aux lettres, des espaces de réunion, un foyer des élèves de 150 m², des salles communes en étages de 33 à 50 m², Wifi, une lingerie et une bagagerie, une cour et un jardin privatif avec terrasse ainsi que 315 m² de locaux d’activités diverses en rez-de-jardin. Mi-juillet 2017, alors que l’ ancienne » Maison rouvrait ses portes, la nouvelle » Maison du boulevard Jourdan fermait à son tour pour un lifting complet. À la rentrée 2018, ce sont ainsi 220 logements avec salles d’eau et WC intégrés qui ont été mis à disposition 218 studios de 17,8 m² et 2 T4 de 80,5 m². La superficie utile/d’habitation est de 4 042 m². On y trouve également un vaste hall d’accueil avec affichage, distributeur et boîte aux lettres ; 3 salles d’études de 25 m², une laverie et une bagagerie ainsi qu’un gymnase. Un chantier de 31,5 millions pour des loyers raisonnables Au total, ce chantier aura coûté 31,5 millions d’euros, dont 26,8 millions financés par des prêts auprès de la Caisse des dépôts et de deux établissements bancaires. Le solde de 4,7 millions d’euros provient des dons des ingénieurs Arts & Métiers au travers de la Fondation des Arts & Métiers et de la Société des Ingénieurs Arts & Métiers. Pour mémoire, l’ ancienne » Maison de 335 chambres, construite à l’extérieur du périphérique, en limite de Paris, et inaugurée en 1950, avait été financée à 50/50 par l’État et un don de la Société des Ingénieurs Arts & Métiers. Le second bâtiment, ouvert en 1961 de l’autre côté du périph, portait à 710 le nombre de lits disponibles. Si, de 1998 à 2003, une série de travaux avait permis d’améliorer le confort des résidents sans trop perturber leur séjour, il s’agit ici d’une transformation en profondeur, avec mise aux normes de confort, d’isolation et de sécurité les plus avancées. Un projet de vie étudiante pour les élèves ingénieurs Loger les étudiants dans une résidence moderne, aux meilleurs coûts possibles plafond de loyer et de revenu conformes au logement social répond en partie à une volonté d’offrir aux étudiants les meilleures conditions pour suivre leur cursus. A noter que les étudiants peuvent bénéficier des APL pouvant réduire le loyer de 80 à 150 €. Ces rénovations s’effectuent également dans des actions plus globales visant à améliorer la vie des Gadzarts tant du point de vue social que sociétal avec des aides ou des périodes d’intégration pour associer nouveaux et anciens élèves. Parmi les aides apportées aux étudiants, des bourses sont octroyés aux élèves de lycées de milieux peu favorisés et des bourses internationales pour les élèves de l’ENSAM, doctorants et enseignants par la Fondation des Arts & Métiers. Afin de permettre aux nouveaux élèves de trouver leurs marques au sein des Arts & Métiers, l’école Arts & Métiers Paris Tech, l’Union des élèves des Arts & Métiers et la Société des Ingénieurs Arts & Métiers ont défini un projet de vie étudiante en 2018. Celui-ci traduit une volonté commune de développer la complémentarité de la formation humaine et sociale que l’on reconnait aux Gadzarts et de l’enseignement scientifique et technologique d’excellence qui fait la réputation de l’École. Saluée comme exemplaire par Frédérique Vidal, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, cette démarche a permis de ne dénombrer aucun incident à l’issue de la période d’intégration. Inauguration des nouvelles maisons des Arts & Métiers, le jeudi 24 janvier 2019 A 11h Rendez-vous 1 avenue Pierre Masse – Paris 14e RSVP mailtostephane
1Jacqueline Fontaine s’est donné pour objectif de retracer l’histoire de la scolarisation des filles première partie de l’ouvrage et l’histoire des Écoles d’Arts et Métiers troisième partie en mettant l’accent sur la rencontre improbable entre les publics et les institutions concernés de part et d’autre. Comme elle le montre en s’appuyant sur des travaux réalisés dans le champ de l’éducation et du genre, dont ses propres études [1], cette distance, ou cette incompatibilité, est étroitement liée aux conceptions dominantes de l’activité et du rôle » des femmes dans la société aux xviiie et xixe siècles elles doivent être formées pour devenir des maîtresses de maison accomplies si elles appartiennent aux classes aisées, des ménagères ou des servantes si elles vivent dans les milieux populaires. Leur participation au travail rémunéré s’effectue sur un mode subalterne dans les fabriques, puis dans les usines à mesure que l’industrialisation progresse, ou bien elles s’occupent de l’instruction et des soins, tâches jugées congruentes avec leur nature »… 2Impossible d’imaginer, en conséquence, que les possibilités d’ascension sociale offertes aux adolescents garçons à travers la création d’une École des Arts et Métiers en 1780 et l’ouverture d’autres centres, dans les années 1840 et au début du xxe siècle, aient un impact sur les destins des filles dont l’origine sociale est comparable. Les ouvriers instruits et habiles » et les chefs d’atelier capables de construire toutes sortes de fabrications » p. 131 sont nécessairement des hommes jusque dans les années 1960 p. 167. La masculinité au sens du genre restera longtemps un attribut essentiel pour les techniciens et les ingénieurs généralistes deuxième partie, plus souvent issus des classes moyennes au fil des décennies, étant donné le coût des études et l’élévation continue du niveau des connaissances. Les liens originels avec l’industrie, l’importance attachée aux compétences techniques et pratiques contribuent à faire des jeunes gens les bénéficiaires légitimes de la formation dispensée et au-delà des positions professionnelles qu’elle permet d’obtenir. 3Jacqueline Fontaine indique ici une piste à suivre pour un travail comparatif sur les différentes catégories d’ingénieurs et la construction de la masculinité ou même de la virilité. En effet, certains moyens mis en œuvre pour forger un habitus d’ingénieur au masculin valent pour toutes les écoles discipline quasi militaire, esprit de corps, rites d’initiation, d’autres sont plus spécifiques à chacune en raison aussi des inégalités sociales de recrutement deuxième partie, chapitre V et des postes occupés ultérieurement. Il faudrait donc explorer davantage les phénomènes d’articulation entre les rapports de classe et de genre dans ces lieux divers. L’auteure rappelle que l’École Centrale accueille des étudiantes dès 1918. Pourquoi le Centre de Lille des Arts et Métiers adopte-t-il la même démarche cinquante ans plus tard ? Cette mutation s’inscrit-elle dans un mouvement d’ensemble la mixité progresse dans l’enseignement à tous les niveaux ? Correspond-elle à des évolutions du champ de la formation et de l’emploi des ingénieurs qui la rendent possible, voire indispensable ? Des pressions sont-elles exercées par les jeunes filles et leurs familles ? Pour répondre à ces questions, Jacqueline Fontaine propose d’orienter la recherche selon deux directions prendre en compte l’histoire récente des écoles étudiées, dont celle de Paris, rebaptisée Arts et Métiers Paris Tech en 2007 p. 156, interroger les élèves filles et garçons qui ont intégré cette école et les centres associés dans les années 2000 ; de fait une enquête par questionnaire et entretiens a été menée avec l’accord de la direction en 2011-2012 quatrième partie de l’ouvrage. 4Si les matériaux réunis mériteraient d’être complétés pour ce qui est de l’évolution des écoles et des débouchés professionnels dans les années 1950-1980, il semble bien que la hausse continue du niveau d’études et l’importance accrue de la sélection scolaire a favorisé, là comme ailleurs, l’entrée des filles. Néanmoins, elles sont encore très minoritaires l’année de l’enquête 12,6 % ; c’est en définitive cette présence-absence qui interroge. On est étonné de constater que le taux de réponse à l’enquête est relativement faible alors que le questionnaire était transmis par internet accompagné d’une lettre explicative ; toutefois le taux de réponse des filles est très supérieur à celui des garçons. Il serait intéressant de creuser les raisons pour lesquelles les garçons ont montré plus d’attentisme par rapport aux questions formulées. Leur présence dans les Écoles d’Arts et Métiers leur paraît-elle si évidente qu’il n’y a pas lieu de commenter les cursus et les conditions d’enseignement ? Le sentiment inverse, soit la satisfaction d’avoir remporté une victoire, pas toujours sans mal, a-t-il poussé les filles à apporter leur témoignage ? Enfin, des élèves qui suivent une formation scientifique et technique seraient-ils peu disposés à développer des réponses à des questions ouvertes ? 5Quoi qu’il en soit, les réponses disponibles fournissent déjà des éléments pour la réflexion. Il ne s’agit pas de restituer ici l’ensemble des données réunies et des commentaires proposés, nous nous bornerons à souligner l’origine sociale élevée des répondantes, la présence de pères ingénieurs dans les familles et de mères cadres dont on ne connaît pas toujours la spécialité. Les filles ont aussi souvent que les garçons choisi des filières dans lesquelles figurent en bonne place les sciences physiques, réputées masculines. La question peu explorée jusqu’à maintenant, d’un effet maître ou maîtresse » [2] sur les aspirations et la réussite des élèves, est également évoquée et les réponses des enquêté-e-s divergent… Il faut dire que les enseignantes sont minoritaires comme les élèves filles dans les classes préparatoires aux grandes écoles cpge scientifiques et les écoles d’ingénieurs. 6En résumé, cette contribution à la compréhension des enjeux de la mixité dans des écoles qui furent pendant deux siècles une chasse gardée masculine, devrait inciter les chercheur-e-s à poursuivre, tout à la fois, l’analyse des obstacles à la féminisation des filières scientifiques et, comme le dit l’auteure dans ce livre, des conditions qui doivent être réunies pour que des jeunes femmes osent pénétrer dans un milieu dont les traditions ont été forgées par et pour des hommes. Celles, peu nombreuses, qui ont réussi cet exploit, se disent satisfaites des rites et des activités extra-scolaires… Mais l’attitude fair play » des garçons se maintiendrait-elle dans l’hypothèse où les filles cesseraient d’être des exceptions et représenteraient une réelle concurrence ? Notes [1] Jacqueline Fontaine, 2010, La scolarisation et la formation professionnelle des filles au pays de Schneider 1844-1942, Paris, L’Harmattan. [2] Voir Pascal Bressoux, Les études sur les effets écoles et les effets maîtres », Note de synthèse, Revue française de pédagogie n° 108, pp. 91-137 ces études postulent qu’il existe des facteurs liés à un maître particulier qui entraînent une meilleure acquisition des élèves qui ont eux-mêmes des traits particuliers.En ligne
maison des élèves ingénieurs arts et métiers